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L’énergie renouvelable citoyenne

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COCITER le fournisseur d'électricité coopératif

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Vous souhaitez vous fournir en électricité produite par CLEF ? C’est possible via le fournisseur COCITER !

CLEF a créé le fournisseur d’électricité COCITER, le Comptoir Citoyen des Energies, en association avec d’autres coopératives citoyennes reconnues comme producteurs d’énergies renouvelables en Wallonie.

COCITER est le seul fournisseur d’électricité wallon 100% coopératif et 100% vert. L’électricité proposée par COCITER provient des outils de production des coopératives citoyennes. Elle est donc d’origine contrôlée par les citoyens coopérateurs qui sont tout à la fois producteurs et consommateurs.

Le circuit court de l'électricité

On aime savoir d’où vient ce que l’on achète. Mais pour l’électricité, qu’en sait-on ? Un circuit court, dans l’électricité, est-ce possible ?

Oui, c’est possible grâce au partenariat entre les coopératives de production d’énergie et le fournisseur COCITER !
Concrètement, ce circuit court est simple. Les coopérateurs investissent dans leurs coopératives de production. Grâce à ces fonds, les coopératives produisent de l’énergie qu’elles vendent à COCITER. Et COCITER fournit en électricité les coopérateurs. La boucle est ainsi bouclée !

Chez CLEF, en 2024 l’électricité de l’éolienne de Leuze-Europe, de l’éolienne de Molenbaix, des éoliennes de Tourn’Eole et de la biométhanisation de Thuin, est vendue à COCITER et alimente ainsi le circuit court.

La situation des prix

L’année 2024 a vu une baisse constante du prix de l’électricité sur les marchés pour les trois premiers trimestres et une légère augmentation pour le quatrième. 

La progression de la clientèle fut plus basse que celle espérée autant en volumes fournis qu’en nombre de consommateurs alors que nos prix étaient les meilleurs du marché au début et en fin d’année. La formule tarifaire du circuit court ou « formule-pivot », largement expliquée dans le rapport annuel précédent a la particularité de bien protéger les consommateurs lorsque les tarifs de l’électricité sur le marché sont élevés – dans ce cas de figure ce sont les producteurs qui modèrent leurs prix – et demande en revanche aux consommateurs un tarif légèrement supérieur à la concurrence lorsque les prix du marché sont très bas afin de soutenir ces mêmes producteurs.  

La formule est toujours d’application début 2025. 

Les prosumers profitant de la compensation

L’année 2024 a apporté une difficulté complémentaire au traitement des prosumers bénéficiant de la compensation. 

Petit rappel de l’historique de la situation : 

Octobre 2020

Introduction du tarif prosumer en faveur des gestionnaires de réseau. L’explication du site Wallonie énergie. 

Le tarif prosumer est entré en vigueur le 1er octobre 2020. Il ne s’agit pas d’une taxe, mais d’un tarif pour l’utilisation des réseaux de transport et de distribution de l’électricité. Auparavant, le coût de ces réseaux était supporté uniquement par les consommateurs sans panneaux et les prosumers qui consommaient plus d’électricité qu’ils n’en produisaient. 

Avec ce nouveau tarif, les prosumers participeront aussi aux frais du réseau lorsqu’ils consommeront de l’électricité à un moment différent de celui où leur installation en produira. Cela devrait permettre de diminuer le coût du kWh (poste « réseau ») pour la majorité des consommateurs.

Fin 2021

Introduction d’un nouveau système de gestion des prosumers sur le marché de l’électricité en Belgique. Les prosumers reçoivent un traitement spécifique qui les différencie d’un consommateur classique. En effet, les prosumers se voient attribuer un profil de consommation et un profil de production alors qu’auparavant, ils étaient noyés dans la masse des consommateurs. Cette nouvelle méthode implique des coûts spécifiques pour les prosumers. Les premiers sont des coûts d’équilibrage car les volumes de productions doivent maintenant être pris en compte dans les prévisions de notre équilibreur (voir aussi encart). Ces coûts qui sont facturés par le marché à COCITER ont représentés pour 2024, un montant de plus de 400 k€. Depuis mai 2023, COCITER a décidé de répercuter ce coût aux prosumers et de ne pas le faire porter par les consommateurs non-prosumers. Il représente actuellement près de 15 €/kVA et par an.

Le second coût qui impacte COCITER est le coût de réconciliation de la compensation qui est apparu lorsque le système de mutualisation de ces coûts mis en place avec la réforme fin 2021 a volé en éclat fin 2023 à la suite de réclamations de deux fournisseurs en Flandre dont le portefeuille comprend très peu de prosumers en compensation. D’abord expliquons l’origine de ce coût. De manière simplifiée on peut estimer qu’un prosumer consomme la nuit et en hiver et injecte la journée principalement en dehors de la période hivernale. L’électricité produite par prosumer n’étant pas stockée et la consommation globale de nos clients étant moindre en été, COCITER doit revendre l’excédent au prix du marché qui est d’habitude assez bas car il y a alors surplus sur le marché (tous les prosumers injectent leur excédent quasi en même temps). En revanche, en hiver, les panneaux produisent très peu et COCITER doit fournir au prosumer de l’électricité qu’il consomme à un prix supérieur à celui valorisable pour son injection. Cette différence de prix entre le volume injecté et le volume consommé représente un coût réel pour COCITER. C’est le coût de la compensation. Un prosumer qui a une consommation nette nulle (il produit annuellement ce qu’il consomme) paie lors de son décompte annuel uniquement les frais du gestionnaire de réseau, accises, les taxes et les frais fixes mais pas d’électricité et rien non plus pour le coût de compensation. Fin 2021, lors de l’introduction de la réforme du marché de l’électricité, les acteurs principaux s’étaient mis d’accord pour mutualiser ces coûts parce que ceux-ci l’étaient déjà dans le fonctionnement précédent car l’impact des prosumers était noyé dans la masse des points de consommation par l’intermédiaire d’un facteur correctif mensuel variant fortement d’hiver en été. La Belgique n’étant pas simple, la situation s’est compliquée lorsque la Flandre et la Wallonie ont eu des calendriers différents pour la fin de la compensation (en Wallonie : fin 2030 et en Flandre fin 2019 pour tout prosumer équipé d’un compteur communicant). Dans ce cadre, les fournisseurs principalement actifs en Flandre, et qui plus est ayant un portefeuille de clients plutôt basé sur des clients professionnels, ont compris qu’ils devraient participer à une mutualisation de la compensation pour des clients ne les concernant pas et ont dénoncé les accords. La suite fut une série de réunions de crise pour finalement aboutir à la fin de la mutualisation des frais de compensation. COCITER a donc été obligé à répercuter ces coûts sur les prosumers à partir de la carte tarifaire de mars 2024.

Actuellement, les frais de déséquilibre et de compensation sont regroupés dans un tarif « forfait prosumer » établit à 35 €/kVA/an. 

Dans l’intérêt de nos clients prosumers COCITER monitore l’évolution de ces coûts et cherche des formules pour les réduire. 

Terminons ce chapitre en rappelant que, malgré tout, la pose de panneaux photovoltaïques reste un bon choix d’un point de vue environnemental et financier et nous encourageons les prosumers à autoconsommer le mieux possible leur production (consommez quand vous produisez). En effet, l’autoconsommation participe à la stabilisation des réseaux et du marché et permet de réduire les coûts globaux de compensation mais surtout de déséquilibre.

L’évolution du personnel et la maîtrise des procédures chez COCITER 

Fin 2024, nous sommes arrivés à une équipe de 9,8 ETP. Comme chaque année, nous améliorons continuellement nos procédures, nos outils et nos services et ceci grâce à une bonne intégration des nouveaux collaborateurs. Nos objectifs d’améliorations sont réévalués et adaptés de manière continue en co-construction avec les différents services et leur responsable. Certains points feront malgré tout l’objet d’une attention particulière : la mise en place d’un service front-office à Leuze, le renfort de l’équipe IT pour l’automatisation des tâches et du monitoring des éléments clés de COCITER, la communication, le contrôle qualité et l’analyse plus poussée des différents profils de notre portefeuille.  

N’hésitez pas à féliciter les membres de l’équipe lorsque vous êtes satisfaits.  

Enfin, signalons que COCITER a revu, en concertation avec le régulateur wallon, ses conditions générales de vente qui feront l’objet d’une diffusion à tous les clients début 2025.