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L’énergie renouvelable citoyenne

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Notre engagement en faveur de la transition

L'énergie citoyenne, ça change tout !

L’énergie est un bien fondamental : pour nous, il est indispensable de faire de l’énergie un bien commun au service des citoyens et de leur territoire, et non la propriété de sociétés privées dont l’ambition est l’enrichissement de quelques actionnaires.

En tant que coopérative de production d’électricité verte, locale et citoyenne, nous prônons un modèle où les citoyens et les collectivités se réapproprient ces enjeux : les choix concernant la gestion de l’énergie, de sa production à sa consommation en passant par sa maîtrise, dans un esprit d’utilité publique. C’est cela, la transition énergétique citoyenne pour laquelle nous nous engageons.

CLEF encourage une transition énergétique qui profite aux citoyens et à l’économie locale en développant les énergies renouvelables dans le Hainaut et autour de Nivelles.

Nos sites de production appartiennent à nos coopérateurs qui sont des citoyens, des entreprises et des collectivités. Cela permet le développement de l’économie locale et la réappropriation de l’énergie par les habitants du territoire.

Grâce aux multiples initiatives mises en place chez CLEF, il est possible de transformer notre système énergétique et d’en créer un plus juste et solidaire.

Producteur d’énergie reconnu d’utilité sociale, CLEF fait passer l’humain avant le profit. Nous portons un modèle démocratique qui favorise l’emploi local, la démocratie, la transparence et la coopération entre les administrateurs, les salariés, les partenaires et les collectivités locales.

La biodiversité dans nos projets

Chacun de nos projets fait l’objet d’une étude d’impacts sur l’environnement, incluant un volet important à propos des milieux biologiques et d’un suivi lors de l’exploitation. Lorsqu’un impact potentiel est relevé, la bonne pratique est la méthodologie “ERC” : Eviter – Réduire – Compenser.

Deux exemples :

  • Modifier l’emplacement des éoliennes, en bridant leur production dans certaines circonstances
  • Instaurer des zones propices à la biodiversité à une distance et dans un environnement judicieux.

Les zones de compensation

Le développement d’un projet éolien nécessite la réalisation d’une étude d’incidence environnementale par un bureau d’études agréé par la Région Wallonne. Cette étude vise à évaluer l’intégration du parc éolien dans son environnement direct et indirect, que ce soit au niveau biologique, paysager, acoustique, humain ou encore urbanistique. 

Afin d’évaluer les impacts biologiques du projet et la sensibilité du site au niveau de certaines espèces, des inventaires sont réalisés sur la faune (avifaune, chiroptères, etc) et la flore (lichens, éléments bocagers, etc). Les bases de données de Observations.be sont également prises en compte. 

Une fois que les inventaires biologiques ont été réalisés, le bureau d’étude doit évaluer l’impact que pourrait avoir la mise en place d’un parc éolien sur le site en question. Des modifications dans l’implantation sont d’abord envisagées puis des solutions permettant de compenser au maximum les impacts évalués sont ensuite proposées. 

Les mesures de compensation doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

  • Concerner la ou les espèce(s) et/ou habitat(s) pour lequel l’impact a été identifié ;
  • Contrebalancer les dégâts occasionnés ;
  • Respecter dans la mesure du possible un principe de proximité lorsque cela se justifie ;
  • Être accompagnées d’un cahier des charges clair et précis pour la mise en œuvre ;
  • Être opérationnelles au moment où l’impact négatif devient effectif, en général avant l’implantation des éoliennes.

Comment cela se passe concrètement chez CLEF 

Pour contrebalancer l’impact potentiel de nos éoliennes, plusieurs solutions peuvent être envisagées : un maintien de couverts nourriciers durant l’hiver, des tournières enherbées permanentes, des bandes tampon le long des cours d’eau, l’implantation de haies avec une banquette herbeuse, des mesures favorisant la nidification ou encore la création de prairies de fauche extensives. 

L’impact de nos projets sur la biodiversité est toujours un élément majeur dans leur étude. Mais aussi dans le suivi réalisé durant l’exploitation. 

Des mesures de compensation sont régulièrement mises en place, suivies tout au long de la durée de vie des éoliennes. Les impacts observés sont très positifs. 

Il s’agit de surfaces agricoles dédiées à la biodiversité, en offrant des zones de quiétude, nourrissage, nidification… à des espèces cibles, profitant également à de nombreuses autres.

Sur le terrain en 2024

Une quarantaine d’hectares de compensation sont liés à nos différents projets éoliens, auxquels s’ajoutent en 2024 : 

  • à Tournai, dans le cadre du renouvellement du permis, une mare écologique creusée sur une parcelle d’un hectare, accueillant déjà du beau monde ; 
  • à Nivelles-Genappe, 6 hectares de prairie extensive et de céréales non récoltées ont déjà été implantées en vue du projet en cours.
Zone humide à Molenbaix
Zone humide à Molenbaix
Tadornes de Belon observées à la zone humide de Tournai
Tadornes de Belon observées à la zone humide de Tournai

Devenez Ambassadeur biodiversité de la coopérative 

CLEF a de plus en plus de projets et donc de plus d’observations à faire dans les zones de compensation. Et Thomas n’a pas la possibilité d’aller tous les jours sur le terrain. 

Alors, que vous soyez un passionné d’ornithologie ou un amateur d’observations lors de vos balades près de nos éoliennes, vous pouvez nous aider en devenant Ambassadeur biodiversité de CLEF !

Envoyez-nous un mail et nous vous mettrons en contact avec notre responsable biodiversité.

La note biodiversité de REScoop Wallonie

L’Union européenne force le déploiement des énergies renouvelables par le biais de ses recommandations et réglementations. Or nos projets éoliens continuent à faire l’objet d’une opposition autant de la part de l’administration wallonne que de certaines associations ou de citoyens. 

Il est urgent de rappeler que le développement de l’énergie éolienne ne constitue pas une menace pour les espèces, mais une solution aux problèmes graves que le changement climatique a déjà commencé à leur causer. Mais la controverse du dilemme « vert contre vert » continue à affecter la plupart de nos projets et interpelle aussi nos membres, à juste titre. 

Le dilemme « vert contre vert » est un conflit de priorités entre groupes soucieux de l’environnement dont la question est de savoir si les objectifs de l’action climatique doivent être prioritaires par rapport aux objectifs de conservation des espèces. 

Dans ce contexte, REScoop Wallonie a élaboré avec l’aide de deux expertes, l’une juriste, Julia Mess, l’autre bio-ingénieure, Véronique Meeùs, une « note de positionnement » qui rassemble données et arguments démontrant la plus-value de l’éolien dans la lutte contre la baisse de la biodiversité. Elle résulte des recherches et échanges d’expériences réalisés par un groupe de travail composé des membres de REScoop Wallonie et d’experts. Ce document est intitulé L’énergie éolienne est plus pertinente que jamais, face au changement climatique, pour la protection des espèces ! 

Les projets que nous soutenons

Voici les coopératives et organisations que nous soutenons via la détention de parts, un prêt en tiers-investisseur, une cotisation annuelle ou un sponsoring. 

Participations (détention de parts)

Frasnes les Vents

Frasnes les Vents

HOSe

HOSe

Les Vents d'Arpes

Les Vents d'Arpes

Monceau Hydro

Monceau Hydro

PELZ

PELZ

Tourn'Eole

Tourn'Eole

Vent de la Sille

Vent de la Sille

Prêt en tiers-investisseur

Cotisation annuelle